Dieu nous a dit de « remplir la terre et de la soumettre » et de « dominer » sur elle. La terre et ses créatures sont-elles simplement là pour notre usage et notre bon plaisir ?

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Cette mauvaise compréhension, souvent présente dans la pensée chrétienne occidentale, a entraîné des dommages incalculables, aussi bien à la planète qu’à la réputation de l’Evangile. La Bible est très claire : ce monde appartient à Dieu et non à nous (Psaume 24.1; 50.10-11). Elle a été créée en premier lieu pour Jésus (Colossiens 1.16). Nous avons l’autorisation de l’utiliser et d’en jouir en tant que gérants (Lévitique 25.23) et gardiens (Genèse 2.15), mais pas de manière insouciante, avide ou destructrice. Nous sommes redevables envers son propriétaire : Dieu. En fait, le terme utilisé pour «soumettre» dans Genèse 1 devrait être compris dans le sens de «gérer» ou de « mettre de l’ordre », et le verbe « dominer » suggère une domination qui reflète le règne doux et juste de Dieu. A la lumière de Jésus, qui est venu non pour être servi mais pour servir, notre comportement devrait être celui d’une « royauté servante ».

(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète »)

La science ne contredit-elle pas la Bible, particulièrement en ce qui concerne les récits de la création dans Genèse 1 et 2 ?

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La véritable science ne peut qu’éclairer et confirmer la Parole de Dieu dans la Bible, puisqu’elle représente l’humanité cherchant à explorer et à comprendre le monde de Dieu. Genèse 2, qui nous rapporte l’ordre donné à Adam de nommer tous les animaux, marque la naissance de la taxinomie : l’identification, la différenciation et la classification sont les éléments fondamentaux de la biologie ! Et dans Matthieu 6, l’exhortation de Jésus de considérer les oiseaux et les fleurs est également un encouragement à voir la science comme une manière de « penser selon les pensées de Dieu ».

La difficulté survient lorsque les scientifiques ou les théologiens essaient de pousser leur discipline au-delà de ses limites. La science est utile pour comprendre comment les choses fonctionnent et évoluent. Elle ne peut pas répondre aux questions plus profondes du genre humain : pourquoi sommes-nous ici ? Pourquoi les choses fonctionnent-elles ainsi ? Pourquoi l’univers est-il construit d’une manière aussi précise et subtilement équilibrée, et comment parvient-il à maintenir cet équilibre ? La Bible, quant à elle, regroupe la plupart des réponses de Dieu à ces «pourquoi». Mais ni la Bible dans son entier, ni les passages de Genèse 1 et 2 n’ont pour objectif de donner un compte rendu direct et scientifique des débuts de l’univers. 

Les chrétiens seront toujours divisés sur la question de savoir si Dieu a créé le monde en six jours de vingt-quatre heures ou s’il a utilisé des processus d’évolution couvrant des milliards d’années ; mais aucune de ces deux positions ne doit devenir une excuse pour refuser le défi premier de Genèse 1 et 2 : comprendre notre double nature d’êtres humains, à la fois créés à partir de la poussière de la terre, donc faisant partie de la création, et mis à part pour être l’image de Dieu dans le soin que nous prenons de cette création.

(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète »)          

Pourquoi se préoccuper des soins à donner à la terre ? Dieu ne va-t-il pas la détruire de toute façon ?

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Deux réponses me viennent avant tout à l’esprit. Premièrement, quoi que Dieu envisage pour l’avenir, la tâche actuelle des chrétiens est d’obéir à son commandement de prendre soin de la terre (Genèse 1.26-28 ; 2.15). Autrement dit, peu importe que Dieu choisisse de détruire ce qu’il a créé, notre travail est d’en prendre soin jusqu’à ce moment-là ! Par ailleurs, l’idée que Dieu puisse totalement détruire cette terre est basée sur des fondements bibliques très branlants. Le fait est que, chaque fois que la Bible parle de l’avenir de la terre, elle maintient en tension les thèmes conjoints de la destruction (jugement) et du renouveau (salut). Les chrétiens se sont souvent emparés de l’un des deux (habituellement la destruction) et ont bâti toute une théologie autour de ce thème, en ignorant complètement les passages qui vont dans la direction opposée. Une authentique compréhension biblique se doit d’éviter les deux extrêmes, tout aussi erronés l’un que l’autre : d’une part, la notion que Dieu va entièrement détruire la terre et, d’autre part, celle que tout va aller en s’améliorant et évoluer vers la perfection. Comprendre la Bible de manière équilibrée implique de reconnaître que le jugement de Dieu sur tout ce qui est déchu, mauvais et péché, signifiera une purification radicale de toute la création, mais que son amour salvateur envers tout ce qu’il a créé conduira finalement à la refonte, au remodelage et au renouvellement de cette création.

(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète ») 

L’Evangile ne concerne-t-il pas les choses spirituelles, et non les matérielles ? Dieu ne se soucie-t-il pas de nos âmes plutôt que de nos corps ?

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Sous-jacente à cette question (qui peut se décliner de diverses manières), nous trouvons l’idée profondément erronée que nous pouvons séparer le spirituel du matériel ou de ce qui est physique. En réalité, la Bible considère toujours l’être humain comme une entité esprit-âme-corps qui ne peut être divisée. Nous sommes des êtres entiers composés de capacités physiques, mentales, émotionnelles et spirituelles, et non simplement des âmes immortelles contenues dans des corps physiques. Cette idée fausse n’émane pas de la Bible, mais de la philosophie grecque païenne. Le fait même de la création – Dieu a créé un univers matériel, l’a déclaré « très bon » (Genèse 1.31) et continue à le soutenir, à pourvoir à ses besoins et à le renouveler – prouve que les choses physiques ont de l’importance. Plus encore, la venue de Jésus, Dieu incarné, est l’attestation stupéfiante que le monde tangible compte pour lui. Tant la résurrection corporelle de Jésus que la promesse que nous connaîtrons, nous aussi, une telle résurrection (1 Corinthiens 15), vont dans le sens de cette vision positive de Dieu par rapport aux choses matérielles. Affirmer que le message chrétien concerne plutôt les choses spirituelles que les matérielles est donc une dévalorisation de la Bible.

(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète »)

Ne devrions-nous pas nous concentrer sur l’évangélisation plutôt que sur l’environnement : sauver des âmes plutôt que sauver la terre ?

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Premièrement, Jésus ne s’est pas uniquement occupé de « sauver des âmes » ! Il se préoccupait des personnes dans leur intégralité, prenant en compte leur contexte physique, social et spirituel. Pour lui, la relation des hommes avec Dieu ne pouvait être séparée de leur relation les uns avec les autres et avec le monde qui les entourait. Il a enseigné qu’aimer Dieu et aimer son prochain allaient de pair. Donc guérir les malades, libérer les prisonniers et calmer les orages de la nature sont tous des éléments de la Bonne Nouvelle (l’Evangile du Royaume de Dieu) qu’il a enseignée et dont il a été le modèle. L’évangélisation («sauver des âmes») est un appel chrétien fondamental et il est clair que les gens ne peuvent entrer dans une relation vivante avec Dieu que lorsque leurs péchés sont pardonnés grâce au Christ ; mais cette annonce ne devrait pas être séparée de la manifestation intégrale de l’Evangile. Prenez l’exemple de l’arche de Noé. Elle nous parle de la volonté de Dieu de nous sauver des effets du péché… Cependant, ce ne sont pas que des «âmes» qui ont été sauvées, mais bien des personnes dans leur intégralité. En réalité, non seulement les humains ont été sauvés, mais toutes les créatures vivantes sur la terre (voir Genèse 6-7). Il se peut donc que la vision divine de ce qui doit être sauvé soit un peu plus large que la nôtre !

Deuxièmement, lorsque l’évangélisation ne se contente pas de paroles, mais qu’elle s’accompagne d’actes manifestant concrètement le souci de Dieu pour le monde entier, elle devient beaucoup plus puissante. Les chrétiens qui n’ont rien à dire sur les grandes questions de notre temps, dont l’environnement, découragent souvent les gens par rapport au christianisme. Au contraire (pour citer le regretté Rob Frost), «lorsque les chrétiens prennent la terre au sérieux, les gens prennent l’Evangile au sérieux»(1). C’est en tout cas l’expérience d’A Rocha. Pour beaucoup, la foi chrétienne semble soudain prendre tout son sens, quand ils la voient vécue en relation avec les autres et avec la planète. Donc, en conclusion, il ne s’agit pas de choisir entre l’évangélisation ou le salut de la planète, mais d’annoncer et de vivre ensemble la Bonne Nouvelle du salut et la Bonne Nouvelle pour la création.

(1)  Extrait d’une interview réalisée par A Rocha en 2005. Cette vidéo est disponible en DVD.

(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète »)

Ma fille me demande chaque soir de prier pour notre chien. Je refuse. Ai-je raison de le faire ? [Val]

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A ma connaissance, rien dans la Bible, ne nous signale des sujets pour lesquels il ne serait pas possible de prier. Votre fille a le désir d’avoir un chien heureux ? Elle veut rendre grâce à Dieu pour cette créature qui lui a été confiée ? Pourquoi ne prierait-elle pas pour cela ? Dieu ne s’occupe-t-il pas des petits oiseaux ? (Matthieu /26 et 10/31). Ne nous est-il pas demandé de présenter tous nos besoins à Dieu ? (Philippiens 4/6). Dieu entend, il répond selon sa volonté et le résultat de cela, c’est la paix donnée ! »

« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Philippiens 4/6-7

https://1001questions.fr/ma-fille-me-demande-chaque-soir-de-prier-pour-notre-chien-je-refuse-ai-je-raison-de-le-faire-val/

Bonjour ! La Terre est-elle la seule planète habitable dans l’univers ? Qu’en dit la Bible ? [Peps]

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Bonjour ! Je crois profondément que la Bible n’est pas un livre de sciences, mais un livre de vie. Elle est inspirée et écrite pour les humains (donc terriens) et leur parle d’un salut en Christ seul, réalisé dans et pour l’univers entier. Le Christ en effet est la parole de Dieu par laquelle tout a été fait (Jean 1 / 3 ; Colossiens 1 / 16).

La Bible n’évoque aucune autre planète que la nôtre. Mais c’est pour nous, habitants de cette planète-ci, qu’elle fut écrite. D’autres planètes sont-elles habitées ? Si c’est le cas et qu’il y a « là-bas » des êtres pensants susceptibles d’être en relation personnelle avec Dieu, alors Christ est mort aussi pour eux. Sera-ce à nous de le leur annoncer comme une bonne nouvelle ? L’avenir et l’Esprit nous le diront, à nous ou à nos lointains descendants… En tout cas la Bible n’évoque nulle part la possibilité d’une telle « race » qui serait exempte de péché. Et les anges ne sont pas des extra-terrestres !

Par contre, pour reprendre votre formulation exacte, l’existence d’autres planètes « habitables » dépend de notre science de deux manières : à elle de les découvrir, et à nous de les rendre habitables si elles ne le sont pas. La question est alors celle du devenir de notre humanité en d’autres lieux à coloniser. Ne parle-t-on pas déjà, pour des années pas si éloignées, de la terraformation possible de Mars ? Là encore la Bible n’en dit rien, sinon la vocation de l’être humain à « dominer la terre » (Genèse 1 / 26-29) , c’est-à-dire tout ce qui est habitable – et ce qui ne veut pas dire saccager ni détruire, mais peut vouloir dire exploiter…

https://1001questions.fr/bonjour-la-terre-est-elle-la-seule-planete-habitable-dans-lunivers-quen-dit-la-bible-peps/

Faut-il absolument vouloir réconcilier sciences et Bible ? – [Antoine]

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Heureusement, beaucoup de grands scientifiques ne sont tout simplement pas en conflit avec la Bible ! Vouloir réconcilier sciences et bible suppose déjà d’avoir épousé la théorie de leur disjonction ce qui semble une pétition de principe pas très scientifique… Il est vrai que des théories semblent parfois décrire une réalité incompatible avec celle présentée dans la Bible, mais je vois au moins deux cas qui doivent nous garder d’opposer sciences et bible :

Dans le premier cas, il s’agit d’une compréhension superficielle du texte biblique lui-même. Personne ne pense que je mens si je parle de la France comme de l’hexagone. C’est assez parlant vu du ciel, mais vu des côtes, c’est juste archi-faux… De même, les auteurs bibliques emploient des modèles pour faire comprendre ce qu’ils ont à dire de la part de Dieu. C’est le cas avec les figures de style, mais aussi avec des modèles complexes qui relèvent d’une vision du monde. Par exemple, le texte de Genèse 1 gagne beaucoup à être compris comme une charge anti-idolâtrique à l’encontre des visions polythéistes des religions du Proche Orient Ancien en proclamant un Dieu Tout-Puissant, unique créateur, bon et ordonné ! Aujourd’hui, ce texte n’est pas à opposer aux descriptions d’un traité d’astronomie, mais éventuellement à l’idéologie de l’athéisme qui ambitionne de se passer de Dieu pour expliquer un monde pourtant si manifestement intelligemment créé…

Dans le deuxième cas, il s’agit de ce que la bible décrit comme relevant du miraculeux au sens le plus strict (pas simplement la providence divine qui s’expérimente dans une succession de circonstances par exemple). Dans ce cas là, ce sont les lois physiques ou biologiques qui permettent justement d’attester qu’il y a miracle. Si les disciples s’extasient devant Jésus qui marche sur l’eau, c’est bien parce qu’ils savent par expérience que le corps de Jésus étant plus lourd que l’eau, il devrait s’enfoncer et les rejoindre à la nage. Dans ce cas, la bible ne s’oppose pas à la science, mais présente tout simplement Dieu comme celui qui surpasse les lois qu’il a donné à ce monde. La science confirmera simplement que ce n’est pas conforme aux lois de la nature, ce qui est la définition biblique implicite du miracle.

Terminons avec une citation de Louis Pasteur : « Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène ».
Je crois vraiment cela.

https://1001questions.fr/faut-il-absolument-vouloir-reconcilier-sciences-et-bible-antoine/

Que penser du cantique des créatures de St François d’Assise : « Frère soleil »? « Sœur notre mère Terre »? et « Loué sois-tu- mon Seigneur- par sœur notre mort corporelle » ? [J-F]

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Pour ma part, j’apprécie cette louange. Car il s’agit bien d’une louange, adressé à Dieu la créateur. Le fait que François d’Assise s’exprime en disant « frère soleil », par exemple est pour moi une « licence poétique ». Je le reçois comme l’expression du fait que François se considère comme une créature, au même titre que le Soleil, ce qui me semble tout à fait juste théologiquement. Bien sûr la dernière expression que vous citez peut paraître choquante : « Loué sois-tu- mon Seigneur- par sœur notre mort corporelle » Mais je la reçois comme une parole pleine d’acceptation et d’abandon à la grâce divine. Dans le récit de la Genèse, quand Dieu a expulsé l’être humain du jardin d’Eden, il l’a fait pour que l’humain ne mange pas du fruit de l’arbre de la vie et vive éternellement. Autrement dit pour que la situation de péché de rupture si profonde avec Dieu, ne soit pas éternelle. Désormais, en Jésus-christ, ; nous pouvons faire de toute notre vie une belle marche vers la sanctification, à la suite de Jésus Christ. La mort, si nous suivons Jésus dans l’Esprit, n’est plus un sujet d’effroi comme pour ceux qui n’ont pas d’espérance. Bien sûr c’est un ennemi, elle fait mal, mais elle n’a pas le dernier mot sur nos vies. Christ est ressuscité !

https://1001questions.fr/que-penser-du-cantique-des-creatures-de-st-francois-dassise-frere-soleil-soeur-notre-mere-terre-et-loue-sois-tu-mon-seigneur-par-soeur-notre-mort-corporelle-j-f/

Matthieu 24:29 est-il à comprendre littéralement ? [Emmanuel]

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Ni plus ni moins que d’autres qui sont rédigés dans le même style apocalyptique. Ce verset annonce que les étoiles se décrocheront du ciel, ce que l’on trouve aussi par exemple en Ap 6, 13, ailleurs il s’agit du ciel qui se roule sur lui-même comme un parchemin (Ap 6 aussi), ou de monstres terribles envahissant la terre (Ap 9). Bref, on va dire que c’est « la loi du genre » : le style apocalyptique est à la Bible ce que la science fiction est à la littérature. Il utilise des images qui ne décrivent pas forcément la réalité de ce qui va se passer, mais tentent de nous transmettre le fond d’un message que je serai tentée de résumer ainsi : le monde que nous habitons n’est pas éternel, et il est un temps on touche ses limites. L’expérience est (ou sera) alors celle d’une destruction complète de tous nos points de repères et une urgence à nous préparer dès maintenant à ces circonstances ultimes pour faire alors le choix qui nous conduira vers la Vie et non vers la mort. C’est dans un futur lointain, lorsque Christ reviendra en gloire, ou c’est chaque fois que je suis confronté à un basculement de ma vie qui peut s’avérer aussi un temps de révélation (le sens du mot « apocalypse ») et de reconnaissance du Christ aux carrefours de mon existence.

https://1001questions.fr/matthieu-2429-est-il-a-comprendre-litteralement-emmanuel/