En France, en Suisse et dans de nombreux pays occidentaux, les effets de la crise climatique ne sont pas encore trop visibles et de nombreuses personnes ont tendance à sous-estimer la gravité de la situation présentée dans les rapports scientifiques. Mais, depuis 2019, les médias relaient régulièrement les problèmes de la crise climatique, quasi quotidiennement, et cela crée un effet de saturation d’informations pour la plupart des personnes. A cause de cet effet « lavage de cerveaux », de nombreuses personnes ont tendance à se détourner de ces informations ou de les banaliser, comme cela s’est fait depuis des décennies concernant les images de misère dans les pays du Sud auxquelles le public occidental s’est largement habitué et qui est devenu une banalité médiatique qui ne provoque souvent que peu de réactions. Finalement, les pseudo-controverses scientifiques climatiques, les fake news et les vidéos amateurs d’experts auto-proclamés en science climatique qui circulent dans les réseaux sociaux participent à créer un sentiment de doute généralisé et d’incrédulité par rapport à l’information scientifique de qualité et officielle. En conclusion, cette attitude représente en fait un déni de la réalité et il est important de rappeler ici que chacun est responsable de rechercher une information scientifique sûre et de qualité et de réagir de manière appropriée à celle-ci.
De nombreuses personnes, en Europe comme dans le reste du monde, s’investissent intensément dans leur travail, poursuivent une carrière professionnelle intéressante, obtiennent de belles promotions et peuvent en profiter en s’achetant toutes sortes de biens personnels, comme de belles voitures, une maison spacieuse et agréable pour leur famille et des vacances dans des pays lointains. Faut-il remettre en cause ce style de vie basé sur la consommation de masse si on prend en compte les enjeux de la crise climatique ? La réponse est complexe, car elle dépend de la production des gaz à effet de serre provenant du style de vie et des produits de consommation achetés. Premièrement, en tant que chrétiens, nous sommes appelés à avoir un comportement responsable envers la Création et à adopter un comportement humble et plus sobre en regard de la situation de la crise climatique actuelle. Deuxièmement, l’essentiel pour un Chrétien est d’accepter la grâce de Dieu et de se réjouir de son salut dans une vie remplie de la présence de Dieu. En ce sens, la poursuite d’une carrière professionnelle comprise comme une suite de promotions avec des augmentations de salaire dans le but d’acheter toujours plus de biens de consommation pour affirmer un statut social plus élevé n’est pas forcément incompatible en soi avec une vie spirituelle épanouie et dévouée à Dieu, mais ne peut pas être le but principal de la vie pour un chrétien qui a accepté le salut du Christ. De plus, le risque que la poursuite du bien-être matériel remplace une vie riche de la présence de Dieu est bien réel. En effet, l’idolâtrie du veau d’or, de Mammon ou de la réussite matérielle en terme moderne a toujours été un dérapage constant durant l’histoire biblique du peuple d’Israël. En conclusion, nous pensons que les chrétiens doivent avant tout se préoccuper de leur salut, de vivre dans l’amour et la joie de Dieu et de son fils Jésus-Christ avec la communauté de l’Église et ne pas se perdre dans les appâts superficiels de la société de consommation, dans la course aux promotions professionnelles et dans les achats effrénés de biens matériels dommageables au climat.
Pour les croyants en Dieu, la vie est un équilibre entre la part qui nous incombe, et la part qui échappe à notre contrôle. Cette réalité est présente dans les Évangiles au travers de plusieurs paraboles (les Talents, les deux maisons, les dix Vierges, etc.) qui mettent en avant la responsabilité individuelle pour sa vie physique et spirituelle. Dieu donne à chacun intelligence, créativité et capacités pour vivre chaque jour et progresser, sans pour autant nous priver de sa présence et son conseil Divin. Le climat n’échappe pas à ce principe. La Terre est une grosse machine : on met du gaz à effet de serre, ça chauffe. On en retire, ça refroidit. Dès lors, du moment que la civilisation humaine émet suffisamment de gaz à effet de serre pour dérégler le climat, c’est à elle, et à elle seule, de prendre les mesures nécessaires. Dieu ne nous soustrait pas aux responsabilités qu’il nous a rendus capables de gérer. La bonne gestion de la Terre en fait partie. Ne laissons donc pas une accusation de « manquer de foi », si culpabilisante au demeurant, nous soustraire à nos responsabilités humaines. Lutter contre le réchauffement climatique n’enlève en rien la confiance que nous plaçons chaque jour en Dieu pour toutes les dimensions de nos vies.
Il est indéniable que ce sont les énergies fossiles qui ont été à l’origine du formidable progrès de notre civilisation durant ces derniers 150 ans. Cependant, elles ne sont pas éternelles ; le pétrole aura quasiment disparu en 2050 déjà. Il est dès lors primordial de développer d’autre sources d’énergie pour maintenir cette prospérité, sans quoi ce sera l’effondrement. (…) La transition énergétique n’est donc pas un luxe, bien au contraire : si nous ne sortons pas rapidement des énergies fossiles, nous mettons notre prospérité en péril.
Qui doit commencer ? Allons-nous arrêter de faire ce qui est juste parce que d’autres continuent à faire faux ? Ce sont les véritables questions qu’il faut se poser devant l’apparente inaction des plus grands. Le danger d’une inaction sur les générations futures nous impose un devoir moral d’agir, tout simplement. Par ailleurs, ni la Chine ni les USA ne sont inactifs sur la question climatique. Le pouvoir centralisé de la Chine a montré qu’il pouvait mettre les moyens lorsque les enjeux sont importants. Ce pays peut raisonnablement devenir rapidement un moteur dans l’action pour le climat. Quand aux USA, de nombreuses villes ou Etats ont déjà mis en place des actions concrètes. Finalement, ne sous-estimons pas le poids de la France ou de la Suisse, considérables au niveau financier et technique. Nos pays pourrait prendre une position de leader dans le domaine, et avoir un impact très important sur le climat au niveau mondial en comparaison à sa population.
Cet avis ne correspond pas aux processus politiques internationaux actuellement en place pour lutter contre le réchauffement. Ils ne sont pas centralisés au niveau décisionnel. Chaque nation a le droit d’adhérer ou non à un traité ou des objectifs de réduction. Il n’y a donc pas de gouvernance mondiale pour lutter contre le réchauffement. Il y a des accords passés entre les nations, comme c’est le cas dans bien d’autres domaines. Il est quand même étrange de reprocher aux nations de collaborer ensemble pour leur bien commun… Concernant l’atteinte aux libertés individuelles, cette peur vient souvent de personnes qui se méfient de toute intervention étatique et de toute contrainte, que ce soit une taxe, une nouvelle loi, un nouveau règlement. Là aussi, il suffit de creuser un peu pour admettre que ces craintes ne tiennent pas la route. Toute société est basée sur des règles communes. La liberté illimitée n’a jamais existé. De nombreuses règles de vivre ensemble sont en vigueur depuis des siècles et tout le monde en bénéficie pour vivre dans la paix et l’ordre. Si la lutte contre le réchauffement climatique a urgemment besoin de nouvelles règles de vivre ensemble, alors tout le monde va en bénéficier. Finalement, mieux vaut devoir restreindre provisoirement certaines libertés individuelles pour le bien des générations futures (par exemple interdire l’immatriculation de véhicules trop gourmands), plutôt que de ne rien faire et de se retrouver, dans 20 ou 30 ans, de facto, dans une situation où beaucoup de libertés individuelles n’existeront tout simplement plus à cause des conséquences dramatiques du réchauffement ! Une fois que l’eau aura monté de 2 mètres, alors oui, les populations auront perdu leurs libertés individuelles : elles devront fuir.
Le réchauffement climatique n’est ni de gauche, ni de droite. C’est une réalité physique et non pas une idéologie. En revanche, les mesures pour lutter contre ce réchauffement peuvent clairement avoir un positionnement politique. Jusqu’à aujourd’hui, c’est principalement la gauche qui s’est inquiétée du climat et qui a fait des propositions concrètes. Cela a donné l’impression que la cause climatique fait le lit de la gauche. Le vide laissé par la droite doit être comblé… par la droite ! C’est à elle de faire des propositions ambitieuses. Bon nombre de politiciens de droite se sont déjà mis au travail. Cela montre que le cliché « Je soutiens le climat donc je soutiens des idées de gauche » n’est pas fondé. Nous devons refuser les « packages idéologiques » dans lesquels nous sommes si souvent enfermés et qui paralysent l’action politique en faveur du climat.
A titre de rappel, de nombreux scientifiques, en particulier les climatologues, mettent en évidence le lien entre la croissance économique sans limite et la menace importante qui pèse sur l’équilibre climatique mondial. En effet, ils démontrent que la croissance économique continue est basée sur les énergies fossiles émettant de plus en plus de gaz à effet de serre, et que ces émissions menacent le climat. De plus, les perturbations climatiques sont déjà visibles et attestées aujourd’hui dans différentes parties du monde.
Malgré ce constat, nous pourrions penser que le développement économique de notre région et notre richesse matérielle personnelle sont le résultat automatique du salut de notre âme et de l’assurance de la vie éternelle. Penser que la richesse matérielle, une santé parfaite et la vie éternelle sont une bénédiction de Dieu et une récompense directe et automatique de la rédemption des péchés n’est pas ce que la Bible nous enseigne.
Anne-Catherine Piguet, théologienne protestante, a écrit un article complet, critique et édifiant au sujet de la théologie de la prospérité1. Selon elle, cette théorie affirme que si un croyant est malade et pauvre, c’est de sa faute parce qu’il est dans le péché et dans une nature satanique. Et s’il a la foi, il est automatiquement en bonne santé, sauvé et riche matériellement. Cette théorie affirme aussi que Jésus-Christ lui-même a eu une nature satanique lorsqu’il a été crucifié sur la croix jusqu’à sa résurrection.
La majorité des théologiens rejettent cette vision spirituelle. En effet, la Bible n’affirme pas un lien automatique entre le salut de l’âme, la santé et la richesse matérielle. De même, il n’y a pas de lien automatique non plus entre le péché qui entraînerait directement la pauvreté, la maladie et une nature satanique de l’homme. Le danger de cette vision est d’affirmer que la pauvreté est une question de mauvaise moralité et que les pauvres sont donc directement responsables de leur misère. En conséquence, ils ne méritent ni aide financière, ni compassion, puisqu’ils sont eux-mêmes coupables de leur situation. Le deuxième danger de cette vision est que la richesse matérielle et la liberté de la recherche du profit infini sont considérés comme une bénédiction de Dieu automatiquement attribué au pécheur repenti de sa nature satanique. Cette affirmation bloque de facto de nombreuses solutions constructives à la crise climatique. En effet, elle va directement à l’encontre de la remise en question de la société de consommation de masse dans laquelle nous vivons aujourd’hui, de sa croissance sans limite et de la pollution qui en découle en termes de gaz à effet de serre.
Tout d’abord, quoique Dieu puisse envisager pour l’avenir de notre planète, nous avons reçu un mandat qui est d’obéir à son commandement de prendre soin de la terre (Genèse 1.26 ; 2.15).
Historiquement, ce n’est qu’après la révolution industrielle que l’idée de la destruction totale s’est répandue chez les chrétiens, parallèlement au début de la pollution et de l’exploitation économique de masse et à grande échelle. La pollution, les conditions de travail extrêmes et la misère du 19ème siècle ont-elles favorisé l’idée d’une destruction totale et imminente de la planète parmi les chrétiens? Peut-être. Pourtant, selon le théologien Dave Bookless (directeur de la théologie d’A Rocha), cette idée repose sur de mauvaises traductions de quelques textes bibliques très peu nombreux et difficiles à comprendre.
Par exemple, quand Jésus dit « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Matthieu 24.35), l’accent est mis sur la crédibilité des paroles de Jésus et non pas sur le caractère temporaire de la terre et du ciel. Jésus utilise des figures de style ou des métaphores qui étaient déjà utilisées dans les Psaumes de l’Ancien Testament. Par exemple, dans le Psaume 102.25-27, les choses les plus durables que l’on peut imaginer, comme la terre et les cieux, sont comparées au pouvoir de Dieu et à sa parole. Les Psaumes et les autres passages de la Bible mettent généralement l’accent sur la permanence et la stabilité de la création plutôt que sur son instabilité et sa fragilité. Dans le Psaume 93.1, on peut lire « Le monde est ferme, il ne vacille pas ». Dans le Psaume 96.10, nous pouvons lire : « Le Seigneur est roi. Le monde est ferme, il ne vacille pas ». « Tu as affermi la terre et elle subsiste » (Psaume 119.89-90). L’un des passages les plus cités par les personnes qui pensent que le monde est voué à la destruction complète est le suivant (2 Pierre 3.10-13) : « 10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée. 11 Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, 12 tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés fondront! 13 Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. » (traduction de Louis Segond)
Selon Dave Bookless, un examen approfondi de ce texte révèle une signification bien différente que la destruction totale du monde. Il s’agit de remettre ce passage dans son contexte. Premièrement, il établit un parallèle entre la destruction de la terre par l’eau à l’époque de Noé (verset 5-7) et la destruction par le feu au retour de Jésus : cela suggère que ce qui est envisagé est un jugement purificateur plutôt qu’une destruction totale.
Deuxièmement, la mention du feu aurait rappelé aux auditeurs juifs le feu du fondeur (Malachie 3.2-3) et beaucoup de traductions modernes suivent les anciens manuscrits qui utilisent le mot grec « eurethesetai » qui signifie « mise à nu » ou « révélé » dans le verset 10, plutôt que « consumé par le feu ». Et troisièmement, les éléments (stoicheia) qui sont détruits par le feu ne sont probablement pas les éléments physiques ni chimiques, mais les forces spirituelles élémentaires que la mort du Christ a vaincues. En conclusion, le passage traite clairement d’un jugement purificateur plutôt que d’une complète destruction.
Un autre point fondamental à considérer dans la Bible se rapporte au terme grec utilisé pour parler de « nouvelle » création, de la « nouvelle » terre, des « nouveaux » cieux et de la « nouvelle » Jérusalem. Ces termes se retrouvent dans les écrits apocalyptiques, c’est-à-dire principalement dans l’Apocalypse, mais aussi dans divers livres du Nouveau et de l’Ancien Testament. A titre de rappel, le Nouveau Testament a été écrit en grec ancien et cette langue a deux mots pour dire « nouveau » : neos qui signifie entièrement neuf et kainos qui suggère le renouvellement, la rédemption et la restauration. Le Nouveau Testament utilise toujours kainos quand il s’agit de la nouvelle création, mettant ainsi l’accent sur le fait que l’acte final de Dieu à travers Jésus consiste non pas à détruire la Création, qu’il a déclarée bonne, et à créer des choses nouvelles, mais à « renouveler » toute chose (Apocalypse 21.5). En d’autres termes, il s’agit de purifier, de renouveler et restaurer la Création avec Christ en son centre.
En conclusion, ce que la Bible met en lumière, ce n’est pas la destruction de la terre, mais un jugement purificateur qui fait disparaître tous les effets du péché et de la chute, avant que le Christ soit à nouveau Seigneur, et que toute chose dans le ciel et sur la terre ne soit encore une fois sous son autorité (Éphésiens 1.10). Dans Romains 8.21, l’apôtre Paul exprime son grand espoir qu’un jour « cette même création sera libérée de l’esclavage du périssable pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu ».
P.S. nous pouvons ajouter à cette réponse que nous savons tous que nous allons mourir un jour et que notre corps va être détruit. Cela ne nous empêche pas d’en prendre soin et aucun chrétien de bon sens ne se dit : « ce n’est pas grave de me droguer, de fumer, de manger n’importe quoi, de rouler à contre-sens sur l’autoroute car de toute façon je vais mourir et mon corps va être détruit ».
Nous pourrions penser qu’en tant que chrétiens nous devrions uniquement nous occuper à sauver des âmes, et vivre comme si la Bonne nouvelle de l’évangile ne concernait pas les questions matérielles. Dans cette vision, s’occuper du changement climatique serait une diversion qui nous éloignerait de notre tâche essentielle. Bien que notre mission de faire de toutes les nations des disciples reste absolument essentielle dans la mission du chrétien, nous sommes aussi appelés à nous préoccuper, comme Jésus l’a fait, des personnes dans leur intégralité, prenant en compte leur contexte physique. Selon le théologien Dave Bookless (directeur de la théologie d’A Rocha), la vision hébraïque de la Bible refuse de séparer les aspects spirituels et matériels de la réalité. La tradition hébraïque rejette en effet la vision dualiste du monde et considère le monde comme un tout, le spirituel et le matériel étant intimement liés. Par exemple, dans le Genèse, après avoir créé chaque élément du monde matériel et naturel, Dieu a dit « qu’il était bon ». Par la suite, dans l’Ancien Testament, de nombreuses personnes en chair et en os ont incarné et transmis les messages spirituels de Dieu, et parfois même agi en son nom. Dans le Nouveau Testament, Dieu a envoyé son fils comme un être de chair et l’a ressuscité physiquement en tant que fruit d’une nouvelle création matérielle. La vision dualiste du monde qui a influencé la pensée occidentale et en partie la vision chrétienne provient des philosophes grecs Aristote et Platon. Pour ces derniers, il existe deux mondes séparés : le monde spirituel et le monde matériel. De plus, le monde spirituel est bien plus important que le monde matériel. Plus tard dans l’histoire, les scientifiques et philosophes René Descartes et Francis Bacon (17ème siècle) ont réaffirmé la dualité du monde en séparant les questions spirituelles et matérielles. René Descartes a considéré la nature et les animaux comme des machines inanimées totalement indépendantes de Dieu. Ces philosophes ont grandement influencé la pensée occidentale également. Pourtant, au 21ème siècle, les neurosciences ont largement démontré que le fonctionnement de l’esprit et du corps sont intimement liés et vont donc dans le même sens que la vision hébraïque de la Bible qui ne sépare pas non plus ces deux notions. Comme la Bible ne sépare pas le spirituel et le matériel, le « Royaume de Dieu » n’est pas un concept purement intellectuel, mais cela signifie la Seigneurie de Jésus-Christ sur l’âme et la vie de chaque personne et sur tout ce qui constitue la société des hommes, comme l’économie, la politique et l’écosystème notamment. En fait, il comprend la totalité de la création de Dieu. A la fin de l’Évangile de Marc, Jésus envoie en mission des disciples dans le monde pour « proclamer la bonne nouvelle (l’Évangile) à toute la création » (Marc 16.15). Enfin, lorsque l’annonce de l’évangile s’accompagne d’actes manifestant concrètement le souci de Dieu pour le monde entier, et ne se contente pas de paroles, elle devient bien plus puissante. Source : Marc Roethlisberger et Steve Tanner, FAQ, Déclaration Urgence Climat Suisse.
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