Comment faire pour ne pas sombrer dans l’éco-anxiété ?

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L’éco-anxiété devient de plus en plus répandue dans la société et de nombreuses personnes, y compris des chrétiens, se sentent bouleversés par les informations scientifiques inquiétantes. Toutefois, ils choisissent d’essayer de noyer leur anxiété dans les distractions ou le travail par exemple. En tant que chrétien, nous pensons que nous avons une responsabilité envers la Création et les générations futures. C’est pourquoi nous pensons que nous devons avoir un comportement adéquat et constructif pour faire face à ce défi avec le soutien de Dieu.

Source : Marc Roethlisberger et Steve Tanner, FAQ, Déclaration Urgence Climat Suisse.

P.S. pour lutter contre l’éco-anxiété, vous pouvez vous engager comme ambassadeurs d’A Rocha France, ou rejoindre un groupe local A Rocha pour rencontrer d’autres personnes préoccupées par les mêmes questions et réfléchir ensemble à des plans d’action. Voir aussi l’interview « Face à l’éco-anxiété » sur Radio R.

La planète ne se porterait-elle pas mieux sans les êtres humains ?

Nombreux sont les chrétiens qu’une telle question pourrait choquer ; elle est pourtant posée de plus en plus fréquemment. Après tout (c’est un des arguments), si nous sommes responsables de tous les problèmes, la terre ne s’en tirerait-elle peut-être pas mieux sans nous ? Ne sommes-nous pas juste une « espèce de virus » ?(5)  L’évidence de l’impact négatif de l’humanité est aujourd’hui très nette; les chrétiens devraient donc être prudents lorsqu’ils affirment naïvement que l’homme est à l’image de Dieu et que, par conséquent, la planète doit mieux se porter avec nous que sans nous. Nous avons plutôt à nous repentir de notre incapacité à refléter l’image de Dieu dans notre manière de traiter la terre, et à démontrer par nos actions que nous pouvons faire une différence positive. Si nous estimons que Dieu nous a confié la création, nous devons faire preuve de davantage de prudence envers elle.

 (5) « Notre comportement ‘viral’ pourrait être fatal à la fois à la biosphère et à nous-mêmes. » Paul Watson in The Beginning of the End for Life as We Know it on Planet Earth ? Voir : https://www.seashepherd.org.uk/news-and-commentary/commentary/the-beginning-of-the-end-for-life-as-we-know-it-on-planet-earth.html .

(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète »)

Les problèmes me dépassent : quelle différence pourrais-je faire ?

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Il est légitime de se sentir submergé par l’ampleur de la crise écologique, mais voici quelques idées qui pourraient vous aider :

  • Pensez local ! Votre responsabilité n’est pas de changer le monde à vous tout seul, mais de « devenir le changement que vous désirez voir dans le monde » (Gandhi). En d’autres termes, notre appel ne consiste pas à avoir du succès, mais plutôt à obéir à ce que Dieu nous demande. Assurons-nous de changer ce que nous pouvons et laissons Dieu s’occuper de la « grande image ».  
  • Prenez un peu de recul ! « Le changement climatique n’est pas un énorme problème insoluble, mais des millions de petits problèmes qui peuvent être résolus(3)». En d’autres termes, si nous répartissons les choses dans les décisions quotidiennes que nous prenons tous, nous pourrons ensemble faire une grande différence. Comme le dit la devinette : « Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois ! »
  • Prenez courage ! Les mouvements qui vont changer le monde peuvent avoir de tout petits commencements apparemment insignifiants. Pensez à William Wilberforce et à l’abolition de l’esclavage(4), à Gandhi et au mouvement Quit India (Quittez l’Inde), ou à ce prédicateur itinérant du Moyen-Orient qui, il y a 2 000 ans, est mort comme un « raté » et a transformé le monde.

(3) Nick Spencer et Robert White, Christianity, Climate Change and Sustainable Living, SPCK, 2007, p. 62.

(4) Gabrielle Desarzens (et alii), Figures évangéliques de résistance, Dossier Vivre n° 35, Saint-Prex, Je Sème, 2013, p. 115)

(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète »)

Ne devrions-nous pas secourir les pauvres plutôt que nous préoccuper de la nature ?

Photo de Pavel Nekoranec sur Unsplash

Faire une distinction entre prendre soin des pauvres et prendre soin de la planète est une erreur. Dieu a créé un monde interdépendant, dans lequel nous, les humains, ne pouvons survivre sans les écosystèmes indispensables qui nous fournissent la nourriture, l’eau, l’abri, le vêtement, le carburant et même l’air que nous respirons. Ce sont les démunis qui souffrent le plus du changement climatique et qui sont les plus dépendants des systèmes naturels qui les entourent. Stella Simiyu, botaniste au Kenya et membre du Conseil international de référence d’A Rocha, l’exprime ainsi : «Les pauvres de la campagne dépendent directement de ressources naturelles de base. C’est là que se trouvent leur pharmacie, leur supermarché, leur station d’essence, leur compagnie d’électricité et leur fournisseur d’eau. Que vous arriverait-il si vous étiez privés de ces choses dans votre voisinage immédiat ? Nous ne pouvons donc pas nous permettre de ne pas investir dans la préservation de l’environnement»(2). Il est également essentiel que nous nous souvenions que nous sommes censés prendre soin de tout ce dont Dieu se soucie, ce qui inclut la biodiversité qu’il a créée, qu’il soutient et qu’il nous a confiée.

 (2) Voir l’interview vidéo réalisée par A Rocha en 2005.

(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète »)

Ma fille me demande chaque soir de prier pour notre chien. Je refuse. Ai-je raison de le faire ? [Val]

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A ma connaissance, rien dans la Bible, ne nous signale des sujets pour lesquels il ne serait pas possible de prier. Votre fille a le désir d’avoir un chien heureux ? Elle veut rendre grâce à Dieu pour cette créature qui lui a été confiée ? Pourquoi ne prierait-elle pas pour cela ? Dieu ne s’occupe-t-il pas des petits oiseaux ? (Matthieu /26 et 10/31). Ne nous est-il pas demandé de présenter tous nos besoins à Dieu ? (Philippiens 4/6). Dieu entend, il répond selon sa volonté et le résultat de cela, c’est la paix donnée ! »

« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Philippiens 4/6-7

https://1001questions.fr/ma-fille-me-demande-chaque-soir-de-prier-pour-notre-chien-je-refuse-ai-je-raison-de-le-faire-val/