Faire une distinction entre prendre soin des pauvres et prendre soin de la planète est une erreur. Dieu a créé un monde interdépendant, dans lequel nous, les humains, ne pouvons survivre sans les écosystèmes indispensables qui nous fournissent la nourriture, l’eau, l’abri, le vêtement, le carburant et même l’air que nous respirons. Ce sont les démunis qui souffrent le plus du changement climatique et qui sont les plus dépendants des systèmes naturels qui les entourent. Stella Simiyu, botaniste au Kenya et membre du Conseil international de référence d’A Rocha, l’exprime ainsi : «Les pauvres de la campagne dépendent directement de ressources naturelles de base. C’est là que se trouvent leur pharmacie, leur supermarché, leur station d’essence, leur compagnie d’électricité et leur fournisseur d’eau. Que vous arriverait-il si vous étiez privés de ces choses dans votre voisinage immédiat ? Nous ne pouvons donc pas nous permettre de ne pas investir dans la préservation de l’environnement»(2). Il est également essentiel que nous nous souvenions que nous sommes censés prendre soin de tout ce dont Dieu se soucie, ce qui inclut la biodiversité qu’il a créée, qu’il soutient et qu’il nous a confiée.
(2) Voir l’interview vidéo réalisée par A Rocha en 2005.
(question extraite du livre de Dave Bookless, Dieu, l’écologie et moi, Appendice 1, « les pourquoi ? de la planète »)